En plein désert égyptien, une forêt de 200 hectares. Merci les eaux usées !

Faire pousser une forêt dans un désert aride représente déjà un formidable exploit. Mais, y parvenir sans puiser dans les ressources d’eau, là, ça relève carrément du prodige ! Pourtant, les Égyptiens ont réussi. Comment ? En associant ingéniosité, imagination… et volonté. Gros plan sur une performance qui autorise les espoirs les plus fous.

À deux heures du Caire (la capitale égyptienne), se trouve la forêt de Sérapium : 200 hectares de verdure composés d’une grande variété d’arbres. Pourtant, jusqu’aux années 90, à cet endroit précis, il n’y avait rien du tout. Seulement du sable et de la poussière sommeillant sous le soleil du désert…

Pour végétaliser un endroit si hostile, les Égyptiens ont dû faire preuve d’inventivité. D’autant qu’il n’était pas question détourner l’eau potable au profit d’un tel projet.

Les scientifiques locaux se sont donc creusé la tête… et ont trouvé LA solution : ils ont eu l’idée d’utiliser les eaux usées d’un bassin de drainage situé à proximité !

Cette eau a déjà été débarrassé d’une partie de ses impuretés mais reste impropre à la consommation. Son avantage ? Elle contient des phosphates et du nitrogène en quantité, or, ces deux éléments sont de formidables engrais fertilisants !

Résultat : arrosée avec cette eau qui n’était plus bonne pour rien, la forêt de Sérapium se développe quatre fois plus vite que n’importe quelle forêt d’Europe où, pourtant, le climat est nettement plus favorable ! Alors qu’il faut en moyenne 60 ans pour qu’un arbre atteigne sa maturité en Europe, dans cette forêt, 15 ans suffisent…

ARTICLE PROVENANT DU SITE WWW.POSITIV.FR http://positivr.fr/desert-foret-egypte-serapium-eaux-usees/