La vieillesse est-elle un naufrage ? Chateaubriand en était convaincu. Et pourtant, rien n’est moins sûr. Pour changer de regard sur l’âge, Julia Mourri et Clément Boxebeld partent à la rencontre des vieux du monde entier.
Sur leur route, ils découvrent le jeu musclé des Soccer Grannies sud-africaines ; la joie de vivre des résidents de maisons multigénérationnelles au Japon, en Allemagne et ailleurs ; le dévouement des retraités belges, engagés auprès de jeunes migrants… Ils ont repéré des dizaines d’initiatives qui méritent d’être répliquées et ont écrit ce livre pour partager ces « trésors » avec le plus grand nombre.
Ces héros du troisième âge, moteurs du changement, participent à un rapprochement des générations plus nécessaire que jamais. « En retrouvant son propre futur dans la vieillesse, la jeunesse prendra conscience du destin humain commun qui lie les générations » disait Edgar Morin.
Qui n’a pas envie de fuir sur-le-champ quand on parle de la vieillesse ? La plupart du temps, les vieux sont présentés comme une cohorte démographique, un “poids” économique
La difficulté même à utiliser le mot “vieux” est assez représentative du tabou qui entoure cette période de la vie.
Le vieillard est, au choix,”un Sage vénérable qui domine de très haut ce monde terrestre”, ou “un
vieux fou qui radote et extravague” (Simone De Beauvoir, La Vieillesse, 1970).
Pourtant, chacun de nous, s’il n’est pas le vieux de quelqu’un, est marqué par un vieux qu’il connaît.
Et à y regarder de près, tous les stéréotypes (“les vieux sont tristes” ; “les vieux râlent” ; “les vieux ne
servent à rien”…) s’envolent lorsque ces mêmes vieux ont un nom, un visage, une histoire.
Cet homme qui lit le journal au café d’en face. Cette dame qui scrute les passants depuis le pas de sa porte. Ce monsieur qui sent l’eau de Cologne et fait du charme à la caissière. Ces vieux nous touchent, nous font rire, nous emmerdent, mais il faut bien reconnaître que ce sont de vrais personnages.
La vieillesse vient à nous plus tôt qu’on ne le pense. Parfois encore jeunes, nous sommes amenés, à travers le vieillissement de nos proches, à nous pencher sur tout un tas de questions : comment permettre à Mamie de vieillir chez elle ? Devrait-on faire appel à une personne pour aider Papi ? Est-ce qu’une maison de retraite serait plus adaptée ?
Partout dans le monde, les populations vieillissent et de nouveaux enjeux apparaissent. Comment chaque pays répond-t-il à cette nouvelle donne ? Oldyssey veut prendre le contrepied du discours ambiant et parler autrement de la vieillesse, en donnant la parole aux premiers concernés : les vieux.
Sur leur route, ils découvrent le jeu musclé des Soccer Grannies sud-africaines ; la joie de vivre des résidents de maisons multigénérationnelles au Japon, en Allemagne et ailleurs ; le dévouement des retraités belges, engagés auprès de jeunes migrants… Ils ont repéré des dizaines d’initiatives qui méritent d’être répliquées et ont écrit ce livre pour partager ces « trésors » avec le plus grand nombre.
Ces héros du troisième âge, moteurs du changement, participent à un rapprochement des générations plus nécessaire que jamais. « En retrouvant son propre futur dans la vieillesse, la jeunesse prendra conscience du destin humain commun qui lie les générations » disait Edgar Morin.
Qui n’a pas envie de fuir sur-le-champ quand on parle de la vieillesse ? La plupart du temps, les vieux sont présentés comme une cohorte démographique, un “poids” économique
La difficulté même à utiliser le mot “vieux” est assez représentative du tabou qui entoure cette période de la vie.
Le vieillard est, au choix,”un Sage vénérable qui domine de très haut ce monde terrestre”, ou “un
vieux fou qui radote et extravague” (Simone De Beauvoir, La Vieillesse, 1970).
Pourtant, chacun de nous, s’il n’est pas le vieux de quelqu’un, est marqué par un vieux qu’il connaît.
Et à y regarder de près, tous les stéréotypes (“les vieux sont tristes” ; “les vieux râlent” ; “les vieux ne
servent à rien”…) s’envolent lorsque ces mêmes vieux ont un nom, un visage, une histoire.
Cet homme qui lit le journal au café d’en face. Cette dame qui scrute les passants depuis le pas de sa porte. Ce monsieur qui sent l’eau de Cologne et fait du charme à la caissière. Ces vieux nous touchent, nous font rire, nous emmerdent, mais il faut bien reconnaître que ce sont de vrais personnages.
La vieillesse vient à nous plus tôt qu’on ne le pense. Parfois encore jeunes, nous sommes amenés, à travers le vieillissement de nos proches, à nous pencher sur tout un tas de questions : comment permettre à Mamie de vieillir chez elle ? Devrait-on faire appel à une personne pour aider Papi ? Est-ce qu’une maison de retraite serait plus adaptée ?
Partout dans le monde, les populations vieillissent et de nouveaux enjeux apparaissent. Comment chaque pays répond-t-il à cette nouvelle donne ? Oldyssey veut prendre le contrepied du discours ambiant et parler autrement de la vieillesse, en donnant la parole aux premiers concernés : les vieux.